Les ordures ménagères alimentent les débats
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Les ordures ménagères ont déclenché, mardi soir, lors de la réunion du Conseil municipal, une véritable passe d'arme entre majorité et opposition. Et...
Les ordures ménagères ont déclenché, mardi soir, lors de la réunion du Conseil municipal, une véritable passe d'arme entre majorité et opposition. Et notamment au sujet des « encombrants », dont la collecte n'est plus organisée qu'une semaine sur deux par la Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois (CAGV). Une décision qui a notamment du mal à passer pour Claudie Cerda-Rivière, seule représentante du Parti de Pujols au sein de l'assemblée communale.
L'édile, Yvon Ventadoux, qui se fait le porte-parole d'une frange de ses concitoyens (lire « Sud Ouest » du 30 janvier), est vent debout contre cette mesure, à l'instar de l'autre composante de l'opposition, qui, mardi, a retrouvé son leader avec le retour de Jean-Luc Galinou.
Problèmes de sécurité routière
Tous s'accordent pour dire que cette restriction des collectes « va créer plus de problèmes qu'elle ne va en résoudre », même si cela va faire faire « une économie de 500 000 euros par an à la CAGV », indiquait le maire. Une mesure difficile à comprendre, au moment où l'on demande aux consommateurs de trier d'avantage leurs déchets ménagers destinés au recyclage. Plus de déchets d'emballage, moins de collecte, une contradiction qui s'explique mal avec, pour corollaire, « des containers qui débordent aux quatre coins de la commune ».
« Parfois même sur la voie publique, ce qui n'est pas sans poser des problèmes de sécurité routière », a averti Claudie Cerda-Rivière. Yvon Ventadoux va se rapprocher des services de la Communauté d'agglomération pour évoquer la question, tout en rappelant que la collecte et le traitement des ordures ménagères coûtaient 5,5 millions d'euros par an à la CAGV. La revalorisation du régime indemnitaire des agents communaux a fait également débat jusque dans les rangs de la majorité, dont deux de ses membres, André Garrigues et Laurent Puyhardy, se sont abstenus au moment du vote, joignant ainsi leurs voix à celle de l'opposition.
Quant à la restauration de l'intérieur de la chapelle Sainte-Foy, un diagnostic va être réalisé dans le courant de l'année. Une étude chiffrée à 10 000 euros HT, subventionnée à hauteur de 4 000 euros par l'État, qui devrait précéder le début des travaux, prévu en 2017. Enfin, une enquête publique va être diligentée concernant les chemins ruraux de Lagrémie basse sud et Lagrémie à Fourquet.
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