samedi, juillet 09, 2016

BIENTOT LA DISPARITION DES ESPECES !

Il y a quelques mois, nous avons lancé la pétition "Non à la société sans cash !". Adressée au Premier ministre Manuel Valls, elle exigedu gouvernement la prise d'urgence de trois mesures pour garantir aux Français la possibilité de pouvoir continuer à utiliser des espèces dans leurs activités économiques :
1. Relever les plafonds de retraits d'espèces aux distributeurs des banques ;
2. Permettre le paiement en espèces quel que soit le montant ;
3. Limiter le contrôle des opérations financières aux seuls individus et organisations connus pour être potentiellement liés à des réseaux terroristes ou mafieux.
Au moment où je vous écris, la pétition a recueilli plus de 17 000 signatures. C'est déjà bien, me direz-vous peut-être, mais ce n'est pas encore assez. Pour que le gouvernement nous écoute, nous ne devons pas être 17 000 ou même 50 000, mais bien 100 000 à interpeller Matignon !
Je vous écris aujourd'hui pour vous demander de m'aider à atteindre cet objectif ambitieux, mais réaliste.
Et si je vous demande votre aide, c'est parce qu'il y a urgence : les dirigeants français, mais aussi européens et même mondiaux veulent bel et bien abolir le cash, et le remplacer intégralement par des paiements électroniques, qui n'échapperont plus à la surveillance permanente des services de police et de renseignement.
Vous pensez peut-être que j'exagère, mais il faut être très vigilant devant les récentes évolutions en la matière, qui pointent toutes dans cette direction.
Comme vous l'avez sûrement constaté vous-même, depuis plusieurs années, des restrictions de plus en plus importantes ont été mises aux retraits et paiements en espèces.
S'appliquant au départ aux plafonds des montants pouvant être retirés ou payés en billets, ces restrictions visent de plus en plus à s'attaquer à la détention même d'espèces, vue comme une menace par les banques et les gouvernements.
L'actualité ne manque pas pour illustrer cette tendance : ainsi, au début du mois de mai 2016, on apprenait que la Banque centrale européenne (BCE) va cesser d'émettre des billets de 500 euros, et ce au nom soi-disant de la "lutte contre le crime organisé".
Un prétexte repris en choeur par le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, qui voudrait aller plus loin et carrément interdire les coupures de 500 euros. Qu'est-ce qui empêcherait ensuite d'interdire aussi celles de 200, puis de 100 euros ?
Mais le crime organisé n'est qu'un alibi ! Un alibi qui revient à chaque fois que des restrictions de ce type sont décidées.
La véritable raison apparaît quand les banques sont menacées de faillite, comme à Chypre il y a quelques années. Alors, les retraits sont plafonnés pour éviter le constat que les banques sont incapables de rendre à leurs clients leurs dépôts. Le cas de Chypre a créé un précédent et à la prochaine menace sur la solvabilité des banquesle droit européen prévoit que de telles mesures pourront être généralisées sur le continent, nous rendantprisonniers des banques et privés de notre droit de propriété.
Car il ne faut pas oublier que les détenteurs de comptes en banques que nous sommes devraient être propriétaires de l'argent qui y est déposé. Or de plus en plus de voix, comme celle de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, se font entendre pour que les comptes en banque puissent être saisis par les Etats en cas de nouvelle crise financière.
Plus grave encore peut-être, les restrictions mises à l'autre bout de la chaîne sur les paiements en espèces obligent de plus en plus à recourir à la carte bancaire, permettant unetransparence absolue des transactions pour les services de police et de renseignement. Au nom de la lutte contre le crime organisé, qui ne représente qu'une infirme partie de l'activité économique, nous sommes désormais tous traités comme des suspects.
Aussi "archaïques" puissent-elles paraître, les espèces sont un garde-fou contre cette tentation des banques, et des Etats, de vouloir s'accaparer les richesses des citoyens et decontrôler tous leurs faits et gestes.
C'est pour toutes ces raisons que je vous demande aujourd'hui de m'aider à atteindre l'objectif de 100 000 signatures.
Pour cela, merci de signer sans plus attendre la pétition, accessible en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Si vous l'avez déjà signée, je vous en remercie, et vous demande de m'aider encore une dernière fois : merci de transférer le présent courriel à vos proches, en leur demandant designer la pétition également bien sûr, mais aussi, comme vous, de transférer à leur tour lapétition afin que la chaîne puisse continuer à s'étendre.
Plus nous serons nombreux à signer, et plus nous aurons de chances de peser sur les décisions du gouvernement !
D'avance, merci.
Simone Wapler
Je signe la pétition

P.S. : Il est urgent d'agir pour sauver le cash, qui est le seul rempart contre l'avidité de banques exsangues et la rapacité d'Etats en faillite ! Pour cela, j'ai besoin que vous m'aidiez à atteindre 100 000 signatures à notre pétition. Merci de la signer, puis de transférer le présent courriel à vos proches.

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