dimanche, avril 26, 2015

ANALYSE DU BUDGET PRIMITIF 2015



RECETTES DE FONCTIONNEMENT
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
  • Sources communales

Frais de personnels
1350000
Impôts et taxes
1245948
Charges à caractère général
561200
Atténuations de charges
40 950
Autres charges de gestion courante
427300
Produits de services, domaines et ventes diverses
127200
Charges financières
8470
Revenus des immeubles
15000
Charges exceptionnelles
7000
Produits divers de gestion courante (remb. chèques repas)
19000


Produits financiers
100


Autres produits exceptionnels sur op. de gestion
50


  • Sources autres collectivités locales – état



Dotations subvention et participations
856282

2353970
TOTAL RECETTES FONCTIONNEMENT
2189530
TOTAL DEPENSES FONCTIONNEMENT
2353970




RECETTES D INVESTISSEMENTS
DEPENSES D INVESTISSEMENTS
Travaux et bâtiments communaux

MAIRIE
25000
Subventions départements
4500
BIBLIOTHEQUE
4000
Crèche

GROUPE SCOLAIRE
96500
Subventions autres
28000
ATELIER
1500
Travaux divers

SALLE DES FETES
1000
Subventions département
20000
COMPLEXE SPORTIF
8500
Eglise du Mail

BATIMENTS COMMUNAUX
54500
Etat
1500
CRECHE HALTE GARDERIE
40000
Département
1000
TRAVAUX DIVERS
62843
Autres
500
EGLISE DU MAIL
5000
Monuments historiques

LOTISSEMENT SOCIAL
2000
Etat
37500
MONUMENTS HISTORIQUES
2500
Département
41830
ZONE D ACTIVITE LABADE
43000
Autres
9500
MARPA
905000
M.A.R.P.A.

TRAVAUX ECLAIRAGE PUBLIC
10000
Emprunt
470000
ACCESSIBILITE
80000


ESPLANADE DE GUYENNE
135000


EGLISE STE FOY
91000
TOTAL RECETTES  INVESTISSEMENTS
614330
TOTAL DEPENSES  INVESTISSEMENTS
1567343



A lecture de ce tableau : Que constatons nous ??

FONCTIONNEMENT

A – Que les dépenses de fonctionnement sont plus élevées que les recettes de fonctionnement de 164 440 euros.
B – Que les recettes de sources communales (impôts etc...) ne sont même pas suffisantes pour couvrir les frais de personnel de moins 104 052 euros

OR, LE MAIRE EMBAUCHE UN CADRE B ++ 44 000 EUROS/AN

C – Que les dépenses de fonctionnement (en dehors des frais de personnels) se chiffrent à 1 003 970 euros, dont les recettes communales ne peuvent couvrir que 202 300 euros.
La différence soit 801 670 euros est couverte par la dotation de l'Etat et les subventions des autres collectivités.

Ors, nous le savons tous L'ETAT SE DESENGAGE CHAQUE ANNEE UN PEU PLUS, 
PAR VOIE DE CONSEQUENCE LES COLLECTIVITES LOCALES AUSSI


INVESTISSEMENTS

A – Que les recettes d'investissement sont composées UNIQUEMENT des subventions de l'Etat, des collectivités ou autres...
AUCUNE RECETTE COMMUNALE – AUCUN RETOUR SUR INVESTISSEMENT.

B – Que les recettes d'investissement sont INFERIEURES aux dépenses d'investissement de 953 013 euros
MALGRE UN EMPRUNT DE 470 000 euros POUR LA MARPA

C – Que contrairement aux promesses de campagne de D. BARRAU (2ème Adjoint), il n'y a aucune SUBVENTION (état, collectivités locales, pas même MSA) pour soutenir le projet MARPA.

La totalité de cet investissement INADAPTE AUX BESOINS DE NOS SENIORS 
SERA ENTIEREMENT A LA CHARGE DES PUJOLAIS.
CONCLUSION

Si la commune de Pujols était mise en demeure de réaliser immédiatement tous ses projets d'investissement, et ses charges de fonctionnement,
Nous (Pujolais) serions redevables de 1 117 453 euros – 684 505 euros = 468 951 euros

Ma prochaine étude portera sur les excédents de fonctionnement reportés (684 505 euros) et sur les emprunts en euros prévisionnels (57288 euros).



samedi, avril 18, 2015

LOI SUR LE RENSEIGNEMENT : LA FIN DES LIBERTES INDIVIDUELLES EN FRANCE ?

"Un peuple prêt a sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l'une; ni l'autre... et finit par perdre les deux "Benjamin Franklin""



(Extraits Francetvinfo) Surveillance de masse, renforcement contre le terrorisme, libertés individuelles et sécurité... 


Le texte qui arrive lundi 13 avril en première lecture à l'Assemblée Nationale dispose d'un vaste soutien politique.

Le PS comme l'UMP sont décidés à le voter dans un réflexe d'union nationale après les attentats des 7 et 9 janvier. 

Mais au vu du peu de temps disponible pour lire ce projet très technique, les opposants craignent que peu de députés comprennent véritablement ce qu'ils s'apprêtent à voter.
ET VOUS QU'EN PENSEZ-VOUS... êtes vous prêts à donner un mandat en blanc aux services de renseignements ???

Extraits Francetvinfo : l'article à lire pour comprendre le projet de loi sur le renseignement.

La nouvelle loi....


  • Elle autorise les services de renseignements à faire des écoutes bien plus intrusives qu'autrefois.
  • Les services pourront poser des micros dans les appartements ou dans les véhicules, 
  • Installer des balises GPS
  • Ecouter les communications téléphoniques 


Tout cela sans l'accord d'un juge.
Ils pourront également utiliser des IMSI-catchers, dispositif qui permet d'écouter toutes les communications (téléphoniques comme électroniques) dans un rayon de 500 m à 1 kilomètre. 


Comme le terrorisme se développe de plus en plus sur internet,
Le renseignement sera désormais autorisé à 

  • récupérer les "métadonnées" des échanges électroniques soit : 
  • les informations qui entourent une conversation 
  • Qui envoie un message à qui, quand, par quel support..
  • Une surveillance du clavier du suspect ou "keylogger" pourra également être demandée. Ceci permettra aux services de tout savoir de ce que l'on tape sur son clavier.


Enfin l'internet français pourra être espionné à la source, chez les fournisseurs d'accès et d'hébergeurs à l'aide de "boites noires".

Concrètement, les services de renseignements pourront ainsi surveiller physiquement et électroniquement des individus en particuliers : d'une voiture au téléphone en passant par les communications électroniques.

Attendez, ça veut dire que tout internet sera espionné ?
De fait, oui. Car la surveillance à la source d’internet se fera à l’aide de "boîtes noires", ce qui pose le plus problème. Le projet de loi prévoit d’installer des boîtiers chez les fournisseurs d’accès internet et les hébergeurs de données pour surveiller l’ensemble du trafic internet qui transite par la France. Ces boîtes noires auront comme objectif de détecter des “comportements suspects” en analysant les comportements des citoyens français sur la toile. La détection se fera au moyen d’un algorithme, soit un mécanisme élaboré par des humains mais mis en œuvre par des machines. Si ce type de comportement est remarqué, une alerte sera envoyée aux services de renseignement. On ne sait pas encore ce à quoi correspond un “comportement suspect”.

Un comportement suspect est-il forcément celui de quelqu'un qui veut commettre un acte terroriste ?

Non, pas seulement. Contrairement à ce qui dit la communication gouvernementale, le projet de loi ne concerne pas uniquement la lutte antiterroriste. Le renseignement, c’est la recherche d’informations et leur analyse. On y inclut les domaines économique, financier ou scientifique. Concrètement, l’espionnage industriel, la lutte contre le blanchiment ou la veille scientifique font partie du renseignement.
Cette dimension très large est présente noir sur blanc dans le projet de loi. De fait, les moyens ne s’appliqueront pas uniquement au terrorisme, mais dans sept domaines définis par le projet de loi, dont "l’indépendance nationale", "les intérêts majeurs de la politique étrangère", les "intérêts économiques industriels et scientifiques majeurs de la France", ou même "la prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale, de la reconstitution ou d’actions tendant au maintien de groupements dissous". Les motifs se révèlent particulièrement vastes.

Et je peux être surveillé, moi ?

Malgré les dénégations du gouvernement qui jure qu’il ne s’agit pas d’une surveillance de masse, la formulation extrêmement vague du comportement suspect ou même des motifs de surveillance possibles font craindre aux opposants que cette loi puisse être utilisée pour surveiller l’ensemble de la population. Car si les "boîtes noires" ne font remonter que les comportements suspects, elles analyseront tout le trafic internet.
De plus, si des communications chiffrées sont interceptées sur internet ou par les écoutes des services, les données pourront être conservées indéfiniment, afin de laisser du temps aux services de décrypter les échanges. Si ces données ne sont pas chiffrées, elles pourront être conservées entre 12 mois et 5 ans. Mais rien ne décrit dans la loi comment ces données seront utilisées ou contrôlées. Nos confrères de Libération ont, à ce propos, réalisé un questionnaire qui vous permet d'estimer à quel point vous êtes concerné.

Mais si je n’ai rien à me reprocher ?

Comme expliqué précédemment, l’ensemble du trafic internet français sera espionné d’une manière ou d’une autre par les "boîtes noires". Donc, même si vous n’avez rien à vous reprocher, il y a des chances que vous puissiez être espionné sur internet. Un autre point clé de cette loi est qu’elle cherche à "prévenir" le terrorisme.
En passant, elle s’inspire de la NSA américaine, l'agence de sécurité des Etats-Unis, en prévoyant de surveiller les personnes à N+1, le N étant le suspect. Si vous entrez en contact avec lui d’une manière ou d’une autre, vous pourrez être espionné. Au-delà des spécificités techniques, le projet cible le "préterrorisme", fondé sur une présomption de culpabilité, qui abaisse considérablement le seuil de la détection.

Et si jamais les services se trompent ?

Le gouvernement a bien insisté sur le contrôle du processus par la CNCTR. Concrètement, les services font une "demande motivée" au Premier ministre pour utiliser un moyen de surveillance. Cette demande est examinée par la commission, qui rend un avis. Mais en cas d’urgence décrétée par le Premier ministre, aucun avis n’est requis, et aucun contrôle n’est possible pendant 48 heures. Ainsi, le chef du gouvernement a toute latitude pour autoriser ou non les écoutes. 
Cependant, si la CNCTR s’oppose à une écoute, elle peut saisir le Conseil d'État. Innovation du texte, un citoyen pourra également saisir directement cette institution s’il pense être surveillé. Si le Conseil d'État considère que l’écoute a été réalisée sans motifs réels, il ordonne la suppression des données collectées. Le citoyen ne pourra cependant pas savoir comment il a été surveillé, ni même ce qui a été surveillé.

J'ai eu la flemme de lire tout l'article, vous pouvez me faire un résumé ? 

Après les attentats de janvier en France, le gouvernement a voulu réagir et a présenté un projet de loi de renseignement, qui est examiné le 13 avril à l’Assemblée nationale. Le gouvernement veut le voir adopté d’ici à l’été prochain. Ce texte étend les moyens des services de renseignements, qui pourront écouter une personne dans sa voiture, son appartement, lors de ses appels téléphoniques et sur internet. Tout cela sans le contrôle d’un juge. De plus, le projet de loi prévoit l’installation de "boîtes noires" qui pourront espionner l’ensemble du trafic internet en France à la recherche de "comportements suspects" qui seront ensuite remontés aux services. Le projet de loi n’est pas uniquement destiné à la lutte antiterroriste, mais également au renseignement économique, technique et scientifique.
Sur le plan politique : Les opposants à cette loi sont nombreux, ils vont, du juge antiterrosite Marc Trevidic à l'association de défense des libertés individuelles sur internet la Quadrature du net, la Ligue des droits de l'homme, la Cnil, ou Reporters sans frontières...
Tous craignent que ce projet de loi soit une atteinte irrémédiable à la vie privée des individus surveillés et globalement une perte de sécurité dans les communications.
Ils luttent également pour obtenir des garanties plus importantes face à l'étendue des nouveaux moyens confiés aux services... 
Car le vrai pouvoir de décision dans cette loi RESTE entre les mains du PREMIER MINISTRE.

Si vous êtes inquiets au regard de ce texte vous pouvez, comme je l'ai fait, écrire vos craintes à votre député... jlcostes@assemblee-nationale.fr

et lui demander en attendant un débat approfondi, ouvert et transparent, de rejeter ce texte...

mardi, avril 07, 2015

Conseil municipal : L'opposition vent debout !




Politique - Pujols (47)


Les membres de l'opposition, très attentifs après le brusque départ de deux de leurs colistières (chaises vides).
Les membres de l'opposition, très attentifs après le brusque départ de deux de leurs colistières (chaises vides).

La séance du conseil municipal du 5 mars a commencé par le refus, de la part de tous les membres de l'opposition, de signer le compte rendu du dernier conseil municipal en l'état, au motif que leurs interventions avaient été tronquées ou modifiées ce qui en changeait l'esprit et le sens : le maire accepte d'apporter certaines modifications. Le dossier suivant a porté sur la modification d'un CAE (contrat d'accompagnement/emploi) de la crèche arrivant à terme le 15 janvier (après 2 renouvellements), en contrat avenir, ce qui revient à remplacer cette personne en fin de CAE par une autre. Daniel Barrau explique l'urgence et la nécessité de cette décision et le sérieux de ce choix : parmi trois solutions possibles, c'est celle-ci la plus économique pour la commune sans oublier que ce contrat permettra à cette personne d'acquérir des compétences aboutissant à son insertion professionnelle et sociale dans la cité. Ces explications n'empêchent pas l'opposition de souligner «une décision et un choix qui se sont faits sans même en informer la commission du personnel, ce qui met le Conseil devant le fait accompli et en rend le vote inutile, sans parler du côté peu humain de cette décision» — s'indignent Jean Luc Galinou, ses colistiers et Mme Rivière. Vote : 3 abstentions et un refus de voter.
Le dossier des orientations budgétaires pour 2015, mais aussi pour les cinq prochaines années, est ensuite présenté par Denis Savy, avec des tableaux clairs et bien lisibles «Sauf — souligne l'opposition qu'aucun projet n'est chiffré, ce qui permet de proposer n'importe quoi pour les 5 années à venir, et bien que les finances présentent un profil très sain et en excédent très conséquent, et ce, grâce aux dernières mandatures, nous craignons pour les finances dans l'avenir !»
Avant la fin de la séance, Évelyne Soulodres et Charlyse Dionneau, membres de l'opposition, en désaccord avec certains échanges musclés de fin de séance, quittent la salle du conseil en claquant la porte.

ELECTIONS : L'ABSENTION LE VRAI MOUVEMENT DE PROTESTATION

ABSTENTIONNISME : Le  plus grand parti de France.



Départementales 2015 - 1er tour sur le canton Villeneuve 
46,67 % des voix et 49,39 % avec les votes blancs et nuls.

1er tour France entière : Absentions 49.83 %

Départementales 2015 - 2ème tour sur le canton Villeneuve 
60.59 % des voix et 39.41 % d'abstentions.

2ème tour France entière : Abstentions : 50.02 %


L'abstention conséquence de "l'impression de ne pas être écouté" ?

De n'être qu'une réserve de voix, visité par intérêt avant les élections... de promesses faites et  jamais tenues... 
D'une démocratie qui bat de l'aile.... On nous dit "c'est le peuple qui décide"..
Mais on prend des décisions, on vote des lois, non plus en fonction de la démocratie, mais au nom de la "morale".
L'Europe... le peuple a dit Non... mais en y regardant bien... au final c'est oui quand même.

Au vu des résultat, nous ne pouvons que constater 
qu'aucun parti politique ne fait l'unanimité.. Tous sans exception sont écrasés par le poids de l'abstention,
Pouvons nous alors en déduire que vous vous désintéressez massivement de la politique, au point de laisser décider des minorités et cela quelles que soient les conséquences ?, sur 
  • les impôts, les taxes... qui "flambent"
  • les retraites qui baissent
  • le chômage qui galope
  • Les politiques qui continuent à cumuler les mandats
  • A dépenser plus en frais de fonctionnement qu'en
  • développement économique local...
Le vrai vote de contestation ... C'EST VOUS

Mais le changement ne pourra pas se faire SANS VOUS