Ma réponse à Monsieur VENTADOUX, Maire de Pujols et Monsieur MAITRE Conseiller Municipal et Adjoint aux Sports.
Il s'agit de ma réponse pour partie puisque censurée par les réactions de membres de la majorité municipale.
Dès que l'on parle de factuel, ils ne savent que hurler, crier, interpeller, empêcher tout orateur de s'exprimer.
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers, au cours du conseil municipal du 14 décembre dernier, j’ai fait l'objet d'une virulente attaque de votre part, Monsieur le Maire et d’un de vos adjoints Christophe Maître, conseiller et adjoint aux sports. Tétanisée sous l'insulte, sous la violence des propos tenus, j’ai été dans l’incapacité de répondre aux réquisitoires à charge qui ont été les vôtres.
De quoi s'agissait-il ?
"Dans une lettre adressée à Madame le Préfet début novembre, j'ai posé un certain nombre de questions quant à la présence de migrants de la jungle de Calais dans notre département. Mes propos furent relayés dans la presse et sur internet et reçurent le soutien et l'approbation de bon nombre de lecteurs, public ainsi que ceux de quelques élus tous groupes confondus au sein même du conseil municipal. Je tiens ici à les remercier.
Pourquoi ces marques d'intérêt ? Justement parce que je me suis attachée à soulever des interrogations basées sur des faits avérés *et qu'il ne fut nullement question dans ces lignes de jugement, de racisme, de xénophobie donc d'appel à la haine et au ressentiment. Mais certains élus de la majorité en ont fait une tout autre lecture, aveuglés par leur souci du politiquement correct, de la pensée unique et des bons sentiments : explication de texte tendancieuse, volontairement truffée de faux sens et de contresens.
Lorsque vous, Monsieur le Maire, vous prenez la parole pour m'accuser de sensibilité extrémiste sous le prétexte fallacieux de ma « non appartenance » à un parti politique , je tiens à vous rétorquer Monsieur, que "sans étiquette ne veut pas dire sans conviction ni positions. Dois-je vous rappeler, Monsieur le Maire que votre rôle est de vous occuper de le gestion de votre commune , de veiller à la sécurité de vos administrés et non de vous ériger en accusateur public en molestant les membres de votre conseil qu’il soit de votre majorité ou de l'opposition.
Quant à vous, Monsieur Maitre je tiens à dire, que moi, Claudie CERDA-RIVIERE, j’ai le courage d’assumer mes propos, mes convictions, sans éprouver le besoin pour prendre la parole de me retrancher derrière une majorité en apparence bien pensante, dont de tout évidence vous n’aviez pas le consensus
Puis-je vous rappeler, Monsieur à propos" des 0,018% de migrants présents dans notre département", qu'il a suffit d'un seul individu pour en tuer 84 à Nice. S'agissant de vies/de morts faites-moi grâce de vos pourcentages !
Pour conclure et j’espère que Madame et Monsieur les journalistes voudront bien s'en faire l'écho, que dorénavant, je ne perdrai plus de temps à répondre à ce type de commentaire agressif, stérile et inutile qui n’a d’autre but que de permettre aux partisans de la pensée unique de tenter de bâillonner, d’annihiler, de réduire au silence toute idée contraire
* faits relayés sur un site institutionnel allemand
Ce qu'ils ont censuré par leur incivilité notoire :
Et puis, vous êtes hors sujet.
Lorsque j'ai évoqué (sur mon blog et non pas dans le journal) le déplacement vers la France de nos voisins européens au sortir de la guerre, je me permets de vous préciser qu'il s'agissait en majorité d'une migration économique : une main d'œuvre nécessaire pour reconstruire le pays, d’une migration, choisie, maîtrisée, souhaitée.
Je n'idéalise rien du tout. Les déplacements ne se font pas sans heurt et sans douleur ; les exilés de la guerre d'Espagne le savent certainement, eux qui ont fui les horreurs de la guerre ; moi-même fille et petite fille du côté paternel d’immigrés espagnol, je connais l’histoire de cette partie de ma famille.
Tous ces gens venus chez nous pour travailler ont pour une grande majorité d'entre eux appris notre langue et ont respecté les lois de la République . Je m'insurge contre tous ceux qui mordent la main qui les nourrit, ceux qui profitent de notre système mutualiste tout en dénigrant, voire en insultant notre pays, ceux qui crachent sur notre drapeau et ceux qui incitent à la haine ... Quels qu'ils soient !
Enfin, sur ce dernier point de la pauvreté en France, au sortir de quatre ans et demi de gouvernance socialiste, auxquels nous pouvons ajouter celles qui ont précédé, nous ne pouvons que constater l'échec d'une politique "sociale", basée sur les inégalités. Je m'insurge de cet état de fait, non pas comme vous le dites "à des fins bassement politiques et populistes", je laisse ce triste privilège à nos élus , mais parce l'indifférence voire le désintérêt de nos classes dirigeante me révolte.
En politique, on peut tout dire, tout faire, jusqu’à l’inacceptable… l’inacceptable au cours des deux dernières années, vous en avez largement usé et abusé, ce 14 décembre vous en avez dépassé les limites... Aussi Messieurs, lorsque nous nous rencontrons, gardez les mains dans les poches !
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