Objet :
Lettre ouverte à Madame le préfet du Lot-et-Garonne
Madame
le Préfet,
Notre
département s'apprête à recevoir dans le courant du mois une soixantaine de migrants
en provenance de la "jungle de Calais". Cet afflux migratoire vient
grossir une population de quarante individus déjà hébergés dans nos communes.
Si
nos élus se posent la question de savoir comment les accueillir, les
administrés, eux se demandent qui sont ces jeunes hommes. D'où viennent-ils, que
font-ils dans notre pays, quelle est leur vraie destination, vont-ils rester ou
partir, pourquoi ne sont-ils pas accompagnés de leur famille ?
Autant
de questions légitimes qui appellent des réponses précises de la part de ceux qui ont
pris la décision de les faire venir.
Mais
ces interrogations en appellent d'autres, beaucoup plus "dérangeantes".
Les
Français ne sont pas aveugles, ni sourds, ni idiots : ils ont, lu, entendu, vu
et compris que ces réseaux migratoires sont infiltrés par des
individus sans scrupules, violents, qui violent et agressent la
population locale en toute impunité. L'exemple de l'Allemagne en
atteste. Mais les médias passent ces actes sous silence, on parle même dans
la presse « d’opinion publique anesthésiée » pour ne pas alimenter le ressenti général (Gastetone institue international).
Bien
sûr, nos élus prêchent la bonne parole du "vivre ensemble",
"du refus de l'amalgame", jetant l'anathème sur quelques individus
isolés dont nous apprenons que le nombre grossit de jour en jour. Les cellules islamiques
cancéreuses et les autres se multiplient à une vitesse
exponentielle... et la France est inquiète.
Si
nous y regardons encore de plus près, nous constaterons que ces hommes jeunes,
en âge de prendre les armes pour défendre leur pays, ont préféré fuir, laissant à d'autre le
soin de se battre à leur place. Ces individus savent pertinemment ce qui attend leurs
familles là-bas, chez eux, où règne la barbarie quand l'ennemi n'épargne ni
femmes, ni enfants.
Parlons-nous alors de fuite ou de désertion
? Et dans quel dessein ?
La
France a accueilli depuis la seconde guerre mondiale bon nombre d'étrangers
dont l'intégration s'est faite de façon harmonieuse et sans heurt. Nous avons
tous dans nos villages un voisin portugais, espagnol, italien, avec lequel nous
sympathisons. Et c'est également sans compter les arrivées en masse
…/…
…/
de
harkis, de vietnamiens, de chinois qui résident sur notre sol et vivent parmi
nous et avec nous en toute civilité.
Alors,
reconnaissez, Madame le Préfet que "le rejet" des
migrants lorsqu'il est clairement exprimé par certains élus et par vos
concitoyens, trouve son fondement non dans la peur de l'inconnu mais dans
la peur du fondamentalisme, du terrorisme, de la violence et des crimes.
Lorsque
nous lisons dans la presse: "L'objectif est donc que ces arrivants ne se
retrouvent pas isolés et qu'ils puissent avoir accès à tous les services
nécessaires ainsi qu'aux différents opérateurs, dans le cadre de leurs
démarches d'intégration."
Que
devons-nous en penser Madame le Préfet ? Alors même que nos élus
laissent nos pauvres sombrer dans le désespoir, totalement démunis, sans
ressources, sans aide - et nous ne parlons pas que de nos SDF- mais de nos
nouveaux pauvres, les laissés pour compte, ceux qui vivent en dessous du seuil
de pauvreté, ceux que notre société a abandonnés.
Alors... Une morale
à deux vitesses ?
Je
vous prie de croire, Madame le Préfet, en mes salutations les meilleures.
Claudie
C. RIVIERE
Conseillère
Municipale – Pujols (47300)
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