jeudi, novembre 17, 2016

L'ACCUEIL DES MIGRANTS

LETTRE OUVERTE A Mme LE PREFET - Publiée en partie le 17.11.2016  - Sud Ouest





Objet : Lettre ouverte à Madame le préfet du Lot-et-Garonne 


Madame le Préfet,

Notre département s'apprête à recevoir dans le courant du mois une soixantaine de migrants en provenance de la "jungle de Calais". Cet afflux migratoire vient grossir une population de quarante individus déjà hébergés dans nos communes. 

 Si nos élus se posent la question de savoir comment les accueillir, les administrés, eux se demandent qui sont ces jeunes hommes. D'où viennent-ils, que font-ils dans notre pays, quelle est leur vraie destination, vont-ils rester ou partir, pourquoi ne sont-ils pas accompagnés de leur famille ?    

Autant de questions légitimes qui appellent des réponses précises de la part de ceux qui ont pris la décision de les faire venir.  

Mais ces interrogations en appellent d'autres, beaucoup plus "dérangeantes". 

Les Français ne sont pas aveugles, ni sourds, ni idiots : ils ont, lu, entendu, vu et compris que  ces réseaux migratoires sont infiltrés par des individus sans scrupules, violents, qui violent et agressent la population locale en toute impunité. L'exemple de l'Allemagne en atteste. Mais les médias passent ces actes sous silence, on parle même dans la presse « d’opinion publique anesthésiée »  pour ne pas alimenter le ressenti général (Gastetone institue international). 

Bien sûr, nos élus prêchent la bonne parole du "vivre ensemble", "du refus de l'amalgame", jetant l'anathème sur quelques individus isolés dont nous apprenons que le nombre grossit de jour en jour. Les cellules islamiques cancéreuses et les autres se multiplient à une vitesse exponentielle... et la France est inquiète.

Si nous y regardons encore de plus près, nous constaterons que ces hommes jeunes, en âge de prendre les armes pour défendre leur pays, ont préféré fuir, laissant à d'autre le soin de se battre à leur place. Ces individus savent pertinemment ce qui attend leurs familles là-bas, chez eux, où règne la barbarie quand l'ennemi n'épargne ni femmes, ni enfants. 

Parlons-nous alors de fuite ou de désertion ? Et dans quel dessein ?  

La France a accueilli depuis la seconde guerre mondiale bon nombre d'étrangers dont l'intégration s'est faite de façon harmonieuse et sans heurt. Nous avons tous dans nos villages un voisin portugais, espagnol, italien, avec lequel nous sympathisons. Et c'est également sans compter les arrivées en masse
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de harkis, de vietnamiens, de chinois qui résident sur notre sol et vivent parmi nous et avec nous en toute civilité.  

Alors, reconnaissez, Madame le Préfet que "le rejet" des migrants lorsqu'il est clairement exprimé par certains élus et par vos concitoyens, trouve son fondement non dans la peur de l'inconnu mais dans la peur du fondamentalisme, du terrorisme, de la violence et des crimes. 

Lorsque nous lisons dans la presse: "L'objectif est donc que ces arrivants ne se retrouvent pas isolés et qu'ils puissent avoir accès à tous les services nécessaires ainsi qu'aux différents opérateurs, dans le cadre de leurs démarches d'intégration."  

Que devons-nous en  penser Madame le Préfet  ? Alors même que nos élus laissent nos pauvres sombrer dans le désespoir, totalement démunis, sans ressources, sans aide - et nous ne parlons pas que de nos SDF- mais de nos nouveaux pauvres, les laissés pour compte, ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, ceux que notre société a abandonnés. 

 Alors... Une morale à deux vitesses ?

Je vous prie de croire, Madame le Préfet, en mes salutations les meilleures.

Claudie C. RIVIERE

Conseillère Municipale – Pujols (47300)